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BIEN PRÉPARER SON INTERVENTION

 

 

PRÉPARATION AVANT L'INTERVENTION

 

Vous devrez signaler à mon équipe, ainsi qu’à votre médecin traitant et à l’anesthésiste, tout problème de santé récent. Il est important de préciser votre traitement actuel complet et de signaler toute allergie connue. Pour réduire au minimum le risque infectieux, l’équipe chirurgicale vous demande de prendre les précautions suivantes :

LES JOURS QUI PRÉCÈDENT L’INTERVENTION


Vous ne devrez présenter aucune infection dans les 10 jours qui précèdent votre intervention (grippe, angine, panaris, infection urinaire ou de la peau, abcès dentaire, sinusite, toux grasse…).

L’apparition d’une infection doit conduire au report de l’intervention. 

Vous devrez signaler tout problème infectieux avant l’opération au chirurgien et à votre médecin et faire les examens complémentaires nécessaires. Vous devrez consulter votre dentiste pour une réalisation d’un bilan dentaire à la recherche d’un foyer infectieux éventuel qui devra alors être traité avant l’intervention. Une consultation auprès d’un médecin O.R.L. sera peut-être nécessaire, elle permettra d’écarter une affection silencieuse éventuelle. Dans tous les cas veillez à respecter les consignes préparatoires qui vous ont été délivrées à la consultation.

L'INTERVENTION

 

Le but de l'intervention est de remplacer le ou les faisceaux du ligament croisé antérieur qui sont abîmés. Cela s'appelle une ligamentoplastie.

L'intervention est réalisée dans un bloc opératoire hyper aseptique. Elle dure habituellement moins d'une heure (aux alentours de 30 minutes le plus souvent).

Avant le début de l'intervention, un garrot est placé à la racine de la cuisse pour limiter le saignement.

L'incision est située sur la face antérieure du genou pour la ligamentoplastie au tendon rotulien, ou sur la face latérale du tibia pour la ligamentoplastie type D.I.D.T.
Elle s'effectue de manière mini invasive afin de permettre une récupération postopératoire la plus rapide possible et un saignement moindre.

La suite de l'intervention s'effectue sous arthroscopie ce qui permet de réaliser d'autres gestes chirurgicaux comme une éventuelle suture méniscale, si le ménisque peut-être conservé, ou l'ablation des fragments méniscaux non viables.
Elle permet également la réalisation de gestes sur le cartilage si cela est nécessaire.

En fonction des reliquats du ligament traumatisé, il sera réalisé soit une greffe partielle soit une greffe totale à deux ou quatre faisceaux.

Plusieurs tunnels osseux sont réalisés aux dépens du tibia et du fémur en lieu et place des insertions anatomiques du ligament naturel.
La ligamentoplastie sera mise en tension au sein de ces tunnels, puis fixée à l'aide d'un matériel d'ostéosynthèse spécifique.
La tenue de la ligamentoplastie sera éprouvée et la fermeture effectuée.

Les fils mis en place pour la fermeture de la peau se résorbent spontanément entre quatre à six semaines.
La cicatrice est recouverte d'une colle chirurgicale qui permet d'éviter les pansements conventionnels et donne la possibilité de se doucher dès le jour même.

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